Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)

INSERM

Centre de Recherche sur l’Inflammation (CRI)

Chercheurs
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Équipes
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Équipes membres de MOSAIC
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Hôpitaux
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Le Centre de Recherche sur l’Inflammation (CRI) est le 1er centre de Recherche Européen spécialisé dans l’étude des mécanismes inflammatoires. Cette Unité Mixte de Recherche en Santé (UMR-S) (Inserm, CNRS, Université de Paris Cité) fédère les forces de 12 équipes de recherche fondamentale et clinique sur la thématique de l’inflammation du foie, du rein, du pancréas, de l’intestin, et du système immunitaire.

Aujourd’hui, le CRI rassemble plus de 250 chercheurs, ingénieurs et administratifs réparties sur deux sites (Bichat et Beaujon) et collabore avec 4 hôpitaux : Bichat, Beaujon, Robert Debré et Louis Mourier.

L’objectif des 12 équipes qui composent le CRI est d’établir un « centre d’excellence » qui relie la recherche fondamentale avec la recherche translationnelle et clinique dans les maladies inflammatoires et d’assurer une approche optimale au patient.

3 équipes du CRI From Inflammation to Neoplasia in Digestive Diseases (INDiD), Laboratory of Imaging Biomarkers (LBI) et Translational Genomics of pancreatic Neoplasia Heterogeneity (GeNeHetX) sont membres de la FHU MOSAIC.

U1149 CRI

L’équipe de recherche « De l’inflammation au cancer dans les maladies digestives » (INDiD) est une des équipes du Département d’Hépato-Gastro-Entéologie, un des deux départements du Centre de recherche sur l’Inflammation (CRI, Inserm UMR 1149, directeur Pr Renato Monteiro, chef d’équipe Valérie Paradis) développe un projet de recherche fondamental et translationnel visant à :

  1. Caractériser les mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués dans la cancérogenèse hépatique et pancréatique, avec une attention particulière au rôle de l’autophagie et de la lipo-toxicité dans le contexte du syndrome métabolique.
  2. Explorer l’hétérogénéité tumorale par des approches de génomique et de protéomique spatialisées.
  3. Évaluer l’impact des forces mécaniques dans l’agressivité tumorale en collaboration Ralph Sinkus (CNRS director and physician).

L’équipe comprend des chercheurs statutaires et des hospitalo-universitaires, un staff technique (5 ITA), 2 post-doctorants, 4 doctorants et des masters. Elle bénéficie des différentes plateformes du CRI, en particulier l’animalerie, la microscopie confocale et FACS.

L’équipe accueille la plateforme iMAP, plateforme d’imagerie moléculaire (imagerie MALDI), technologie de protéomique in-situ, qui fournit des cartographies moléculaires complexes directement à partir des coupes tissulaires. En lien avec le service de Pathologie, l’équipe développe des approches technologiques innovantes (culture tissulaire ex-vivo et organoides) à partir des prélèvements tissulaires humains.

L’équipe a été labellisée par la ligue nationale contre le cancer (2016-2020) et obtenu différents financements compétitifs (ANR, ARC, INCA…).

L’équipe « Laboratoire des Biomarqueurs en Imagerie de l’inflammation, de la fibrose et du cancer » (LBI) (chef d’équipe Bernard Van Beers) mène une recherche de transfert en imagerie médicale visant à développer et valider de nouveaux biomarqueurs en imagerie. Cette recherche s’étend du domaine fondamental en imagerie à la recherche préclinique et clinique concernant les pathologies hépatiques et abdominales.

La recherche méthodologique concerne surtout l’imagerie rapide, fonctionnelle et quantitative en imagerie par résonance magnétique (IRM de diffusion, perfusion, élastographie, susceptibilité, relaxométrie), ainsi que l’étude de nouveaux traceurs pour l’imagerie cellulaire. Ces développements sont d’abord validés par une recherche expérimentale sur des tranches de tissus et chez le petit animal, puis sont transférés à l’imagerie clinique pour accroître la compréhension et améliorer la détection, la caractérisation et le suivi sous traitement de l’inflammation, de la fibrose et du cancer.

Le laboratoire fait partie du réseau d’infrastructure de recherche en imagerie « France Life Imaging » dont Philippe Garteiser est le coordonnateur du nœud Paris Centre, ainsi que du programme « Imageries du Vivant » de l’Université de Paris. Le laboratoire LBI est une des deux équipes constituantes de la plateforme d’imagerie préclinique Fédération de Recherche en Imagerie Multimodale (FRIM).

« GeNeHetX » est une équipe ATIP-AVENIR (promotion 2022) ayant pour objectif de caractériser l’hétérogénéité inter et intra patient des tumeurs pancréatiques. Les travaux de l’équipe se focalisent sur deux axes principaux. Le premier vise à décrire l’hétérogénéité histologique et moléculaire à l’œuvre dans les adénocarcinomes pancréatiques. Ces tumeurs particulièrement fibreuses et très agressives forment un tissu à l’architecture complexe. L’utilisation d’outils issus des développements récents dans le domaine de l’intelligence artificielle combiné à des méthodes de profilage moléculaires spatialisé permet aujourd’hui de comprendre l’organisation de ces tissus complexes et de décrypter le rôle de chaque type cellulaire. Ce premier axe de modélisation de l’hétérogénéité morpho-moléculaire est fondamental pour l’autre objectif de l’équipe qui est de développer des outils cliniques, et en particulier des signatures moléculaires, pour l’aide à la décision clinique. Cet aspect translationnel de la recherche de l’équipe vise à transférer des outils de description phénotypique (signatures ARN theranostiques notamment) dans le cadre de la médecine personnalisée

U1148 LVTS

Au sein du laboratoire« Laboratory for Vascular Translational Science (LVTS) » Inserm UMRS 1148 (Inserm, Université de Paris, Université Sorbonne Paris Nord, AP-HP), les membres de l’équipe Cardiovascularimaging sont tous issus de l’ex-Université Paris 7 et sont affiliés à l’hôpital Bichât. Elle est constituée de 3 PU-PH, 4 MCU-PH, 2 PH, 3 médecins en médecine nucléaire, 2 CCA.

Cette équipe a pour objectif le développement des technologies d’imagerie comme marqueurs de substitution diagnostique dans la santé et la maladie. Le but est de fournir une détection précoce et une localisation du processus biologique impliqué dans la dégénérescence des tissus, et de suivre in situ l’activité thérapeutique de nouveaux composés ciblant certaines maladies. Après être passé d’une approche morphologique à une approche fonctionnelle, le nouveau défi est de passer à l’imagerie moléculaire, en apportant la preuve d’un ciblage spécifique de la localisation moléculaire, cellulaire et tissulaire. L’imagerie moléculaire est un outil de haut niveau permettant de traduire les connaissances biologiques moléculaires en applications cliniques dans tous les domaines des pathologies des tissus humains.

Depuis plusieurs années, l’équipe a développé une recherche translationnelle allant de la chimie aux applications cliniques des nouveaux ligands. Elle a construit une plateforme d’imagerie des deux côtés : au niveau de la recherche, avec toutes les modalités d’imagerie dédiées à l’imagerie du petit animal (IRM 7T, SPECT-CT et PET, ultrasons), ainsi qu’au niveau clinique (IRM 1,5 et 3T, PET-CT 64 temps de vol, gamma-caméra CZT), et toutes les exigences pour les émetteurs gamma et le marquage au 68Gallium.

Cette plateforme, la FRIM, est maintenant intégrée dans un réseau national France Life Imaging (FLI) au sein duquel est élaboré un programme sur l’imagerie multimodale (SPECT-IRM).

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